Black Hammer

de Jeff Lemire et Dean Ormston

L'avis de Marianne

Black Hammer, c’est le nom du héros emblématique de Spiral City. À la suite d’un ultime combat il disparait, alors que ses comparses sont projetés dans une ferme, de ce qu’il semble être une petite ville américaine. Depuis maintenant 10 ans, ils tentent de mener une vie de famille normale. Pas facile quand on vient de Mars comme Barbalien ; que l’on est une femme de 50 ans coincée dans le corps d’une fillette de 12 comme Golden Gail, ou encore une sorcière qui terrorise le voisinage comme Madame Dragonfly.

Un nouvel album de Jeff Lemire (Sweet Tooth, Descender, Winter Road…), c’est toujours un moment de joie ! En janvier 2016 commençait à paraitre au États-Unis, Black Hammer, aujourd’hui (enfin) édité chez Urban Comics. Jeff Lemire est très fort pour en quelques cases nous donner assez à voir de chaque personnage pour qu’on s’y attache sans trop nous en révéler pour nous faire tourner les pages ! Avec ce scénario c’est véritablement un hommage à l’âge d’or des super héros que livre ici l’auteur.

Le dessin de Dean Ormstom et les couleurs de Dave Stewart collent parfaitement à cette ambiance. Le présent est sombre et un peu déprimant alors que les flashbacks sont représentés avec des couleurs vives et joyeuse ! Ce n’est pas pour rien que la série vient de gagner l’Eisner Awards 2017 de la Meilleur Nouvelle Série.