La Bombe

chez Glénat

de Alcante, LF Bollée, Denis Rodier

04/03/2020

résumé

L'incroyable histoire vraie de l'arme la plus effroyable jamais créée.
Le 6 août 1945, une bombe atomique ravage Hiroshima. Des dizaines de milliers de personnes sont instantanément pulvérisées. Et le monde entier découvre, horrifié, l'existence de la bombe atomique, première arme de destruction massive. Mais dans quel contexte, comment et par qui cet instrument de mort a-t-il pu être développé ?
Véritable saga de 450 pages, ce roman graphique raconte les coulisses et les personnages-clés de cet événement historique dont, en 2020, on commémore le 75e anniversaire. Des mines d'uranium du Katanga jusqu'au Japon, en passant par l'Allemagne, la Norvège, l'URSS et le Nouveau-Mexique, c'est une succession de faits incroyables mais vrais qui se sont ainsi déroulés. Tous ceux-ci sont ici racontés à hauteur d'hommes : qu'ils soient décideurs politiques (Roosevelt, Truman), scientifiques passés à la postérité (Einstein, Oppenheimer, Fermi...) ou acteurs majeurs demeurés méconnus, tels Leó Szilàrd (le personnage principal de cet album, un scientifique qui remua ciel et terre pour que les USA développent la bombe, puis fit l'impossible pour qu'ils ne l'utilisent jamais), Ebb Cade (un ouvrier afro-américain auquel on injecta à son insu du plutonium pour en étudier l'effet sur la santé) ou Leslie Groves (le général qui dirigea d'une main de fer le Projet Manhattan) sans oublier, bien sûr, les habitants et la ville d'Hiroshima, reconstituée dans La Bombe de manière authentique.

L'avis de Patrice

Génial, extraordinaire, sublime, passionnant, fabuleux, ahurissant, étonnant, énorme, colossal, époustouflant, épouvantable, brillant, exceptionnel, extravagant, horrible, grand, inconcevable, incroyable, inimaginable, monstrueux... Didactique, facilement compréhensible, à la lecture agréable, impossible de le lâcher avant la fin (lire aussi la superbe postface très intéressante elle aussi).
Le parti pris du noir et blanc est judicieux, réhaussé par le dessin,  les 432 pages plus 25 pages d'épilogue, plus 8 pages de postface et on en redemande !

Pour résumé mon impression ... C'est de la bombe ! ;o)